Vernon Politique

Paris Normandie : janvier 2014

EdNonrev

La place De Gaulle fin janvier.

La place De Gaulle fin janvier.

Les malfaçons et la reprise des travaux place De Gaulle ont agité le Landerneau vernonnais ce mois-ci, sans oublier les vœux de l’hôpital, et une belle opération de manipulation-transparence de la CAPE avec la ZAC Fieschi :

  • Horodateurs : l’ex-agent relaxé ! (10 janvier) – accès payant : on pourra également écouter David Bouffay sur France 3. La mairie s’est par ailleurs pourvue en cassation, décalant les conclusions de cette affaire après les élections municipales. Si l’ex-policier municipal devait gagner au final, il serait fondé à demander d’importantes indemnités, ainsi que sa réintégration.
  • L’hôpital de Vernon va mieux (18 janvier) – accès gratuit : il manque les réactions syndicales dans l’article disponible sur le web. Les voici en note de bas de page, avec la CGT1 et FO2.
  • Un pavé dans la place De Gaulle à Vernon (20 janvier) – accès gratuit : les propos les plus critiques vis-à-vis des travaux proviennent d’un militant du même parti que l’adjoint à l’urbanisme Jean-Luc Lecomte, ce qui ne manque pas d’une certaine ironie, et marque une liberté de ton manifestement assez importante au sein du PCF vernonnais.
  • Place De Gaulle, acte 2 à Vernon (29 janvier) – accès gratuit : on y discute également du déménagement définitif du marché hors de la place.
  • Jean-Luc Miraux présente ses vœux (21 janvier) – accès payant
  • Vernon : « Dans l’esprit de la loi » (22 janvier) – accès gratuit : à propos d’une modification de la cotisation foncière des entreprises à la CAPE, qui aboutit à faire payer plus les entreprises au chiffre d’affaires supérieur à 32 600 €, et moins les petites. Le GIRV, qui rassemble les grandes entreprises, a vigoureusement protesté.
  • Sale temps pour le Paris plage (23 janvier) – accès payant : j’ai lu sur la page Facebook du Démocrate que certains imaginent que le Paris Plage allait arrêter ses soirées musicales et karaoké à cause de son redressement judiciaire. Je tiens à démentir cela, tout continue comme avant : soirées et événements (il n’y a même pas eu de licenciements). Une baisse de fréquentation après cet article me chagrinerait, car ce n’est vraiment pas ce que j’ai écrit.
  • Promouvoir l’intérêt général (23 janvier) – accès payant : vœux de la CAPE.
  • Troc city, c’est fini ! (30 janvier) – accès gratuit : retrace la vente de liquidation et l’aventure commerciale de ce dépôt-vente qui avait ouvert en 2009.
  • Du durable pour Fieschi / Un territoire en retard ? (31 janvier) – accès payant : les derniers plans du futur quartier, et les visuels de la clinique psychiatrique privée qui doit ouvrir en 2015, sont visibles ci-dessous. Par ailleurs, la presse n’est jamais invitée aux réunions de travail de la Communauté d’agglomération des portes de l’Eure (CAPE). La transparence appliquée cette fois-ci n’est probablement pas indépendante du fait qu’aucun adjoint vernonnais n’est venu. Ils participent néanmoins aux comités de pilotage du projet. “Je présidais un jury de concours de la fonction publique impossible à déplacer”, se justifie Jean-Luc Piednoir (PS), premier adjoint, vice-président en charge de l’habitat à la CAPE. Philippe Nguyen Thanh (PS), le maire, n’a pas pu, selon son secrétariat, se dégager d’un autre engagement, n’ayant reçu la convocation que le 16 janvier. “J’étais absent pour des raisons personnelles et professionnelles”, affirme quant à lui Jean-Luc Lecomte (PCF), l’adjoint à l’urbanisme : “J’ai demandé au responsable du service développement durable d’aller à la réunion pour préparer un compte-rendu.”

Cliquez sur les vignettes pour voir les photos en grand format :

2014-01 - Plan ZAC Fieschi
2014-01 - Clinique Fieschi
2014-01 - Clinique Fieschi 2

 

2014-01 - Clinique Fieschi 3

 

  1. La CGT, syndicat majoritaire du centre hospitalier, avait mené un mouvement social plutôt suivi en novembre dernier, à Evreux comme à Vernon. “On ne peut que se satisfaire des enveloppes financières supplémentaires de l’ARS, concède Maryse Juvigny, déléguée CGT. Il faut maintenant recruter de nouveaux soignants pour compléter les équipes en souffrance, en particulier celle des remplacements”. Satisfaite de son dialogue social régulier avec la direction, le syndicat demande toujours l’annulation de la suppression de 36 postes en 2013, dont 8 à Vernon.
    La CGT se montre par ailleurs très sceptique quant aux efforts supplémentaires demandés pour 2014. Notamment à propos de la demande que les soignants changent de service en fonction de la charge de travail. “On ne peut être polyvalent sans formation, il y aura une perte de la connaissance du patient et c’est une souffrance supplémentaire pour des équipes spécialisées”.
    Le comité de défense de l’hôpital de Vernon demande pour sa part la relocalisation d’activités telles que les examens de laboratoire, la stérilisation, la pharmacie et les services techniques, au nom de l’autonomie de Saint-Louis. Il s’interroge également sur la réorganisation de la chirurgie, qui a vu la fermeture d’une des trois salles de bloc et de douze lits, même si la direction assure qu’elle les rouvrira en cas d’augmentation de l’activité. “Il est toujours plus facile de fermer que de rouvrir”, estime ainsi Jean-Claude Nicaise.
    [
  2. “Nous avons eu des revendications, nous avons obtenu des choses, expliquent Claire Bourillot et Jean-Paul Vallée, délégués Force ouvrière (FO). Mais tant qu’elle ne sont pas mises en place, elles n’existent pas”. L’étoffement du service de remplacement, complètement débordé en 2012, était en effet une importante revendication du syndicat. Pour le moment, “les conditions de travail restent difficiles à Vernon, et on espère sortir du tunnel à l’Ehpad après les travaux”, détaillent-ils. Ils se disent par ailleurs rassurés quant à la pérennisation de l’hôpital Saint-Louis en tant qu’établissement de référence. “Soyons constructifs, (…) laissons au directeur le temps de mettre tout ça en place”, conclue Claire Bourillot.